Les rituels

Ils ont 35 000 ans et ils sont toujours d’actualité

 

 

Rédaction: Veerle Frissen & Mattias Devriendt, photographie: Veerle Frissen

 

 

Les rituels. À ma naissance, je suis placé dans le berceau familial, avant d’hériter d’un bracelet transmis de génération en génération. À un moment précis, je suis amené à passer de l’enfance à l’âge adulte. Chaque jour, je prends la même tasse pour boire mon premier café de la journée. Lors d’un décès, je suis une série de rituels. Les rituels permettent de maintenir et renforcer les liens au sein de la communauté, mais ainsi de structurer les moments importants de notre vie. Ils contribuent à apaiser l’esprit. Nous respectons tous plus de rituels que nous ne le pensons. Confirmations et mariages, tasses de café et rituels de passage, lieux de deuil et enterrements. Wilfried Van Craen, spécialiste en psychothérapie cognitive et comportementale, passe en revue huit affirmations concernant sur les rituels. Vrai ou faux ?

 

 

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Les rituels appartiennent

au passé

 

Les rituels existent depuis la nuit des temps. Enfin presque. Les archéologues affirment que les premiers vrais rituels ont vu le jour il y a 35 000 ans, lorsque les chasseurs-cueilleurs ont commencé à se sédentariser. La vie en communauté imposait de maintenir la cohésion du groupe. L’organisation de la vie en communautés toujours plus importantes nous oblige à devoir travailler avec des personnes avec lesquelles nous n’avons aucun lien de parenté. Afin de limiter les risques, nous avons mis en place des rituels. Les archéologues ont découvert que la sédentarisation s’est accompagnée d’un développement très important de la spiritualité et de la religion. « Le lien familial a été ainsi progressivement remplacé par une série de gestes qui ont pour but de renforcer le sentiment d’appartenance au groupe et la parenté entre des individus qui sont de facto indépendants », explique Matt Rossano, professeur en psychologie, dans son livre « Supernatural selection ». Un rituel permet de renforcer les liens et la confiance, de créer des valeurs communes et de renforcer la cohésion et la dévotion au sein du groupe. Grâce à l’« invention » du rituel, des groupes plus importants d’individus ont été en mesure de (sur)vivre de manière stable et de partager des objectifs communs. Bref, le rituel a contribué à l’évolution de l’homme.

Le rituel du coucher. Apprendre à effectuer seul une série des gestes successifs : monter l’escalier, se déshabiller, se brosser les dents, aller aux toilettes, se rendre dans la chambre, caresser nounours, écouter une petite chanson, faire un bisou et éteindre la lumière. Ce rituel apaise l’enfant. Si vous modifiez le rituel, l’enfant ne manquera pas de vous le faire remarquer. Si vous oubliez le bisou, c’est le drame. Surtout si nounours est absent. Dans la ville espagnole de Burgos, il existe une tradition séculaire : « Le saut du diable ». Les hommes se déguisent en diables et sautent au-dessus des bébés qui sont nés au cours de l’année. Cette tradition catholique doit les protéger pendant toute la vie contre le diable. En Inde, depuis 700 ans, on jette des bébés depuis un bâtiment de 15 mètres de hauteur sur un drap tendu par les habitants. Ce rituel est censé apporter richesse et prospérité à la famille.

 

 

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Les rituels n’ont

aucun sens

 

C’est faux ! Les rituels ont beaucoup de sens. Ils permettent souvent de gérer une situation difficile. Dans son livre « Petit guide des religions à l’usage des mécréants », Alain De Botton explique que les rituels fonctionnent comme des gardiens des différents niveaux de conscience. Les rituels nous protègent contre certains sentiments ou envies qui seraient niés ou étouffés sans l’existence d’une certaine structure. Les rituels permettent de rassembler et d’unir des personnes qui n’ont aucun lien de parenté. Les rituels peuvent aussi avoir du sens dans la vie des individus. Selon Van Craen, les rituels annoncent un changement important dans la vie. Face à un divorce, un déménagement, un burnout ou une dépression, on a besoin de retrouver un nouvel équilibre. Un rituel peut nous aider dans la quête d’un nouvel équilibre. « Le rituel se déroule toujours à un moment spécifique : il marque une rupture entre le passé et l’avenir », précise Van Craen. Les « rites de passage » sont liés à des moments-clés de notre vie, des moments où nous rompons avec notre passé. C’est le cas des naissances, des passages à l’âge adulte, des mariages ou des décès. « Les rituels sont en général nombreux. Lorsque nous sommes confrontés à des problèmes émotionnels, nous avons souvent tendance à oublier notre corps. Dans un rituel, le corps participe à travers une série de gestes : le corps contribue à guérir l’âme. Les rituels de groupe permettent en outre de renforcer la cohérence du groupe et de susciter un comportement altruiste ».

Avez-vous déjà entendu parler de la tribu Sateré-Mawé au Brésil ? Pour faire partie du groupe des adultes, les jeunes garçons de cette tribu doivent affronter une espèce bien particulière de fournis pendant vingt séances successives de dix minutes chacune avec des gants spéciaux. Il faut savoir que ces fourmis sont réputées pour infliger des douleurs parmi les plus pénibles au monde. La morsure de ces fourmis est aussi douloureuse qu’une blessure par balle. Dans le pire des cas, la morsure peut engendrer une paralysie. Bref, une épreuve qui n’est pas des plus agréables. Toutefois, il est probable qu’à l’issue de l’épreuve les adolescents auront le sentiment d’être devenus de vrais hommes.

 

 

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Il existe une très grande différence

entre les rituels et les habitudes

 

Rien n’est à la fois aussi semblable en apparence et différent en réalité qu’un rituel et une habitude. « La principale différence entre un rituel et une habitude réside dans le fait qu’un rituel vise de manière volontaire un but précis, tandis qu’une habitude repose davantage sur une série de gestes répétés de manière plus inconsciente sans signification particulière. En outre, un rituel est toujours lié à un lieu ou un événement déterminé. Il s’agit d’une action énergique unique ou d’une série de gestes spécifiques qui se déroulent selon un ordre bien établi et ont une certaine signification ou symbolique », ajoute Van Craen. Le philosophe Cornelis Verhoeven définit les rituels de la manière suivante : « Les rituels sont une voie dans un chemin de vie, un filet qui nous empêche de sombrer dans le gouffre de nos possibilités. Le rite permet de conjurer la crise et d’avancer dans des moments critiques ».

Dans son roman « La peste », l’écrivain-philosophe Albert Camus nous fait le récit d’un homme qui essaie d’écrire un roman en secret. Malheureusement, le personnage ne parvient qu’à une seule ligne qu’il ne cesse de répéter. En fait, ce recommencement perpétuel est un rituel qui lui permet de faire face à une épidémie de peste. Avec ce rituel, le personnage essaie de garder le contrôle sur la situation.

 

 

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En fin de compte, les rituels sont

toujours de nature religieuse

 

Sur le pied d’un calvaire situé le long du canal de Roeselare (Flandre occidentale), on peut lire une phrase en vieux flamand : « Quatre prières devant cette croix valent une indulgence ». Vous savez pourquoi le système des « indulgences » est propre à la religion catholique et qu’il n’existe pas dans d’autres religions ? C’est parce que les indulgences vont de pair avec le rituel des prières. Lorsqu’on a confessé un péché, on peut aller en paix. Toutefois, la confession n’efface pas le péché, c’est là que réside la difficulté. C’est pour cela que l’église catholique a mis en place les indulgences. Les émotions et les doutes n’étaient pas refoulés, mais exprimés lors des prières rituelles.

Jusqu’il y a peu, les rituels étaient exclusivement liés à la religion, précise Van Craen. « Vous pouviez acheter la paix de votre âme en récitant le chapelet ou en participant à un chemin de croix. Tant que vous respectiez ces rituels, rien ne pouvait vous arriver. Bien entendu, tout cela relève d’une simple construction mentale. Toutefois, cela permet de donner des repères et d’apaiser les consciences ». Si les rituels pratiqués généralement en groupe et dans un contexte religieux ont été maintenus, nous avons assisté à l’émergence de rituels toujours plus nombreux pratiqués en dehors de tout cadre religieux. « Le désintérêt grandissant à l’égard des rituels traditionnels de la religion catholique s’est traduit par une perte de repères. C’est la raison pour laquelle, nous assistons aujourd’hui à la création de rituels de substitution. Les baptêmes deviennent des soirées « bébé », les communions sont remplacées par des fêtes du printemps et des cérémonies alternatives tiennent lieu de cérémonies de mariage ». Aux yeux de ceux qui les pratiquent, ces nouveaux rituels ont autant de valeur que les rituels traditionnels. Ils ont même davantage de valeur : ils sont souvent davantage personnalisés et répondent ainsi en général mieux aux besoins spécifiques.

 

 

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Un enterrement est un

rituel de deuil

 

Des fouilles archéologiques ont révélé que l’homme préhistorique cherchait un rituel pour faire prendre congé des morts. L’homme a toujours cherché à accompagner l’enterrement ou la crémation des défunts de rituels. Tout comme les cérémonies de mariage donnent aujourd’hui lieu à de nouveaux rituels, nous recherchons de plus en plus souvent des alternatives aux funérailles religieuses ou aux cérémonies classiques qui accompagnent les crémations. Partout, on assiste à une personnalisation des cérémonies qui deviennent ainsi plus intimes et moins codifiées. Le besoin de faire une cérémonie d’adieux personnalisée pour la personne décédée ne doit pas nécessairement prendre la forme d’une cérémonie de groupe. Le rituel des adieux peut être accompli par une personne seule. Une enquête américaine de la Harvard Business School sur les rituels de deuil dévoile que dans 95 % des cas, ceux-ci sont accomplis seul et même, dans 90 % des cas, sans témoin. Les rituels cérémoniels ou collectifs sont néanmoins en augmentation. Ils facilitent le travail de deuil ou contribuent à évacuer les traumatismes, notamment lors d’attentats terroristes ou de catastrophes aériennes. Un rituel de deuil collectif permet de rendre hommage aux victimes, alors que nous n’en sommes peut-être pas capables individuellement sur le plan émotionnel. « Le deuil collectif permet de rapprocher les individus et de leur donner la force d’affronter leur chagrin. L’universalité du traumatisme favorise le travail de deuil », conclut Van Craen.

« Chaos calme », le roman de Sandro Veronesi évoque un rituel particulièrement touchant. Le personnage principal du roman, qui vient de perdre sa femme, dépose chaque matin sa fille à l’école et puis va s’assoir systématiquement sur le même banc : un banc situé sur une petite place en face de l’école de sa fille. Chaque jour, il fait de nouvelles rencontres et parle aux passants. Ce rituel se poursuit pendant tout un temps, jusqu’au jour où il décide que cela suffit. Il avait besoin de tout ce temps pour pouvoir surmonter son deuil et reprendre sa vie. Wilfried Van Craen a lui aussi mis en place un rituel pour rendre hommage à sa mère disparue. Après le décès, il a coulé la canne de sa mère dans du béton avant de la déposer sur la parcelle de jardin qu’elle avait ratissée juste avant de mourir. Chaque fois qu’il passe à cet endroit, il s’arrête un instant pour toucher la poignée de la canne qui émerge du béton. Il a le sentiment de tenir la main de sa maman. Il est fréquent que des objets deviennent la source d’un rituel. Van Craen raconte l’histoire d’un homme qui suite au décès de sa compagne a décidé d’escalader un volcan. Arrivé au bord du cratère, il a lancé un objet symbolique dans le cœur du volcan. Dans ce cas précis, l’escalade du volcan était en fait un rituel qui devait symboliser le long et difficile processus de deuil qu’il devait affronter.

 

 

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Un chagrin d’amour, c’est

un processus de deuil

 

Les artistes ont souvent des idées folles (ou géniales). Dans son livre « Pretttig Gestoord », Van Craen en décrit deux. Il raconte l’histoire d’un couple d’artistes spécialisés dans la performance : Marina Abramović et Ulay. Pour marquer la fin de 12 années d’une relation amoureuse tumultueuse et d’une collaboration artistique tout aussi tumultueuse, ils décident d’entamer séparément un dernier voyage spirituel en partant chacun d’une extrémité de la Muraille de Chine. Au terme de 90 journées de marche et de près de 2 500 kilomètres, ils doivent se rencontrer au milieu du parcours, qui correspond au point central de la Muraille de Chine, pour mettre définitivement fin à leur relation. Ensuite, chacun devra poursuivre seul son chemin et n’aura plus aucun contact avec l’autre. C’est ce qu’ils ont fait jusqu’à ce qu’ils se rencontrent pour une nouvelle performance en 2010… Van Craen mentionne également l’expérience de la plasticienne Sophie Calle. En 2004, son partenaire lui annonce par e-mail qu’il a décidé de mettre fin à leur relation et termine son message avec la recommandation : « Prenez soin de vous ». Sophie Calle décide de partager ce message de rupture avec le monde entier, et elle l’envoie à 107 femmes en leur demandant d’analyser le message à partir de leur discipline. L’ampleur du projet a permis de mettre en place un travail de rituel de deuil grâce auquel l’artiste a retrouvé confiance en elle. Ce projet a également retenu l’attention du monde artistique.

Dans la vie, nous ne sommes pas toujours suffisamment attentifs aux événements que nous vivons. Ce n’est souvent qu’a posteriori que nous regrettons de ne pas avoir fêté l’événement ou pris le temps de faire nos adieux à une période de notre vie qui vient de s’achever. Vous vous reconnaissez dans ces situations ? Instituer son propre rituel permet de s’attarder et de réfléchir un instant à ce moment qui sera déterminant dans notre vie.

Barbara Raes (KASK School of Arts de Gand) étudie actuellement comment et pourquoi la mise en place de rituels personnels peut contribuer à vivre de manière plus consciente des événements négatifs ou positifs. Dans le cadre de cette étude, baptisée « Open Einde », Raes a mis en place un atelier consacré aux peines refoulées : « Beyond the spoken ». L’objectif est de créer avec la personne qui en fait la demande un rituel sur mesure pour des événements importants et marquants (fin d’une longue relation, avortement, fausse couche, licenciement, burnout, etc.). Selon Raes, la société nous impose, même lors des événements traumatisants, notamment une rupture sentimentale ou un licenciement, de tourner rapidement la page pour reprendre notre vie. Or, les gens ont souvent le sentiment qu’on les laisse tomber. Personne ne prend la peine de savoir s’ils vont bien. « Un épisode traumatisant, notamment un licenciement ou un burnout, est vécu comme une perte d’identité. Ce n’est pas anodin. Les rituels peuvent apporter un réconfort », ajoute Van Craen. Même des années plus tard, le rituel peut encore être efficace pour apporter un soulagement lorsqu’il s’agit d’un événement difficile à vivre. On peut aussi mettre en place un rituel pour se souvenir d’un moment particulièrement heureux. Dans un pays où un mariage sur deux se termine par un divorce, on assiste depuis quelques années à une augmentation des demandes de mise en place de rituels pour marquer la fin de la relation et acter la séparation. Dans la cadre d’un rituel de divorce, on peut par exemple promettre de continuer à respecter l’autre et à prendre soin des enfants. Aux Etats-Unis et en Allemagne, certaines églises reconnaissent ce type de rituels de divorce qui répondent à un besoin bien réel. Dans le cas où vous préférez vivre la fin d’un mariage ou d’une relation avec des amis ou seul(e), plutôt qu’avec votre ex-partenaire, vous pouvez organiser l’enterrement de votre relation. Le choix d’organiser un enterrement suite à l’échec d’une relation n’est pas aussi farfelu que cela peut sembler à première vue. En effet, les sentiments qu’on éprouve lors d’une rupture amoureuse sont similaires à ceux qu’on peut éprouver lors d’un processus de deuil. Souvent, les gens choisissent d’enterrer des souvenirs ou des objets en rapport avec leur relation dans le cadre d’un rituel précis, explique Van Craen. « J’ai ainsi accompagné une femme qui a rassemblé les lettres et les photos de son ex-compagnon dans une caisse avant d’y mettre le feu ».

 

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Un bon rituel doit être

difficile et pénible

 

Le rituel a pour but de vous soulager d’un poids que vous portez sur vos épaules. Il est important que le rituel, en termes de difficulté et l’intensité, soit égal à la douleur engendrée par le problème à résoudre. Ce n’est qu’à cette condition que le rituel pourra apporter le soulagement escompté. « J’ai ainsi conseillé à un couple qui risquait de divorcer à cause d’un différend à propos de l’achat d’une maison de faire le pèlerinage de Compostelle », raconte Van Craen. « La femme avait à peine eu le temps de visiter la maison, et elle n’était pas convaincue que la maison était un bon achat. L’homme qui était pressé d’acheter la maison n’a pas tenu compte de son avis. Elle a alors refusé d’aménager dans la maison ce qui a suscité une immense frustration chez le mari. Pour accomplir ce pèlerinage, ils ont emporté chacun dans leur sac à dos une brique de la maison. Arrivés devant le monument Cruz del Ferra, une étape symbolique du pèlerinage située dans un col près du village de Foncébadon, ils ont pu déposer chacun la brique qu’ils avaient amenée. La tradition qui consiste à emporter une pierre de sa maison pour la déposer à cet endroit précis remonte au XIe siècle. Dans ce cas précis, le pèlerinage et son rituel ont permis de ressouder le couple ».

Saviez-vous qu’il existe même des agences spécialisées dans les rituels ? Ces agences proposent de créer des rituels sur mesure. De Zielhouderij est l’une de ces agences spécialisées dans les rituels. Elle a été fondée par Cornelia Van Lierop, Karen Peeger, Yves Heylen et Jeroen Olyslaegers. L’objectif de cette agence est d’aider les gens à se réconcilier avec eux-mêmes et à tisser du lien social à travers des rituels. Selon les fondateurs de De Zielhouderij, la psychothérapie fonctionne jusqu’à un certain point. C’est pourquoi, l’agence propose une guérison spirituelle à travers la mise en place de rituels auditifs. Elle considère qu’il est important de célébrer d’une manière ou d’une autre les moments importants de la vie. Pour cela, il est essentiel de mener de prendre parfois le temps de s’arrêter un instant.

 

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Déguster une tasse de café

à son arrivée au bureau, ce n’est pas un rituel

 

Un rituel peut aider à bien commencer une tâche quotidienne. Dans son livre « Daily Rituals: how artists work », l’écrivain américain Mason Currey décrit les rituels d’une série d’auteurs et d’artistes célèbres. Il s’agit d’un livre intimiste dont la conclusion est la suivante : il n’y a pas de solution miracle ou de règle universelle. C’est implication personnelle qui détermine le succès. De nombreuses personnes boivent un café pour commencer la journée, mais chacun le fait à sa manière. Un rituel peut vous aider à trouver le courage de vous lancer dans un travail important ou un nouveau projet. En fait, il s’agit de se faire plaisir avant de se mettre au travail afin d’attaquer avec plus de courage. Charles Duhigg a traité en abondance de l’importance des rituels avant la mise au travail dans son livre « Le pouvoir de habitudes ». Un rituel personnel choisi avec soin peut vous aider à mettre en pratique vos bonnes résolutions et à réaliser l’objectif que vous vous étiez fixé. Le rituel est aussi un remède efficace contre la procrastination. Qu’attendez-vous pour mettre en place un rituel ?

 

 

Portrait de Wilfried Van Craen

Depuis 40 ans, Wilfried Van Craen travaille comme psychothérapeute cognitif et sexologue dans son cabinet privé. Il donne des cours sur l’état de conscience, la relaxation, les troubles du sommeil et les relations humaines.

www.wilfriedvancraen.be

www.facebook.com/wilfriedvancraen

Quelle musique écoutez-vous lorsque vous éprouvez le besoin
de vous relaxer
 ?

J’écoute le bruit des peupliers dans mon jardin.

 

 

 

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